La galerie Elart Swiss, en partenariat avec le Beau Rivage Palace, est heureuse de vous annoncer l’exposition de l’œuvre Dancers de Fernando Botero. Présentée au public dans le cadre exceptionnel du Beau Rivage Palace à Lausanne, l’œuvre monumentale d’environ deux mètres sur trois est un bronze de l’artiste colombien Fernando Botero, réputé pour ses personnages aux formes monumentales, rondes et voluptueuses.
Réalisée par l’artiste colombien Fernando Botero, l’œuvre fait plus d’une tonne et représente deux danseurs, face à face, formant un duo voluptueux. Le côté massif de l’œuvre rompt étonnamment avec l’harmonie, l’énergie, la légèreté et la fluidité qui se dégage des pas de danse de ce duo d’exception. C’est comme si on était transporté dans une Milonga, devant un couple de deux danseurs de tango argentin, dont la grâce n’égale que la volupté. On a presque l’impression que ce binôme va nous emporter dans un tourbillon de bonheur, de joie et d’ivresse pour un voyage éminemment exotique, jusqu’au bout de la nuit. Pourtant, si les heureux danseurs semblent s’envoler vers un autre continent, l’imposante sculpture reste, elle, bien encrée sur place. Un paradoxe et une prouesse étonnante que Botero a su exploiter à merveille.
Cette œuvre est à l’image du parcours de l’artiste qui n’a eu de cesse de chercher à rendre palpables des formes voluptueuses afin que le public puisse entrevoir et apprécier « une alternative poétique à la réalité ». La sculpture s’inscrit parfaitement dans la longue suite des œuvres de Fernando Botero qui a toujours cherché à coller à l’histoire de l’art européen et notamment de l’art italien, espagnol et français ; tout en s’intéressant avant tout aux traditions et à la société latino-américaine. A chaque fois qu’on a la chance d’être en contact avec une œuvre d’art de Botero, c’est une occasion de découvrir un peu plus en profondeur les coutumes centenaires d’un continent. Si cette sculpture évaluée à 2 millions de francs suisses est imposante, elle doit, comme le rappelle Botero, « donner l’envie de toucher ».
« La sculpture doit donner l’envie de toucher, car à ce moment là on reproduit le geste du sculpteur… tout ça s’est fait en caressant cette forme… tout ça c’est sensuel ».
Fernando Botero